mercredi 26 décembre 2007

Best of .07

Une année qui se termine est souvent synonyme de bilan ( et de gueule de bois ? ) ; en l’occurrence, ici, un bilan vidéoludique ( et accessoirement aussi, un état du compte en banque :/ ). Oui, un bref regard vers l’étagère sur laquelle sont disposés les jeux et se sont quelques souvenirs qui reviennent danser sur l’écran LCD. Clairement une bonne année, bien remplie, mais qui n’est pas exempt de déceptions.

Entre autre, et parce qu’il faut bien commencer par quelque chose, citons la Playstation 3 qui, entre repositionnement marketing et baisse de prix, a connu une tumultueuse année ( cf. Soldes d'Hiver chez Sony ) ; des ventes moindres par rapport à la concurrence ( plus encore en cette période hivernale ) et une ludothèque qui ne présente pas, ou peu, de titres réellement porteurs ( certes, il y a bien Ratchet & Clank : Tools of Destruction et Uncharted : Drake’s Fortune mais hélas, ils n’ont pas rencontré les faveurs du public ). Bref, un positionnement sur le marché qui ne peut que s’améliorer en 2008 ( du moins, c’est à espérer ).

Ensuite, et malgré des ventes au-delà des espérances ( et des pronostics ), vient la Nintendo Wii, dont le bilan, sans être pleinement défavorable, reste mitigé. En effet, si d’un côté, le constructeur nous a proposé, parmi quelques autres merveilles, un magistral Super Mario Galaxy, de l’autre, les éditeurs tiers, timides ( ou fainéants, c’est selon ), nous ont offert des titres passables, voir médiocres, souffrant en plus d’une maniabilité approximative ( cf. Georges n'est pas content ). Certains développeurs ont tout de même réussi à s’illustrer, parmi lesquels Capcom avec Zack & Wiki, Konami avec Dewy’s Adventure, Atlus et Trauma Center : New Blood, ou encore Arika avec l’atypique Endless Ocean. Malheureusement, ces jeux exclusifs au support n’ont pas été justement récompensés. Pire, à terme, les développeurs, refroidis par l’accueil, pourraient privilégier le développement de titres destinés aux joueurs ( très ) occasionnels, peu coûteux et, de fait, plus facilement rentables ( comment ça c’est déjà le cas ?! ). Alors, Nintendo parviendra-t’il à convaincre ces derniers de ne pas abandonner ? Parviendra-t’il à étoffer le catalogue de sa machine et plus encore, trouver le juste équilibre entre titres casuals et "grands" jeux ? L’année 2008 devrait répondre à cette question.

Dernière petite contrariété, cette fois-ci relative au secteur en général, l’abondance de suites ( aussi bonnes soit-elles ). Oui, les années passent et l’impression de ne trouver dans les rayons que des jeux suivis d’un chiffre ou d’un sous-titre se fait toujours aussi présente ( pesante ? ). Néanmoins, et c’est là toute la contradiction du problème, cette tendance qui perdure semble, malgré tout, une solution ( parmi d’autres ) pour voir arriver de nouvelles licences. En effet, ces séquelles, ou préquelles, permettent aux développeurs, en plus d’amortir les coûts de développement ( cf. En attendant la suite ), d’engendrer les bénéfices nécessaires à la création de titres originaux ; bien sûr, cela n’excuse en rien l’attitude de certains qui usent, et abusent de suites et ne proposent jamais de nouveaux concepts ( des noms ! des noms ! ).

Autrement, et pour en revenir aux autres plates-formes disponibles sur le marché, c’est globalement très positif. Sur X-Box 360, Microsoft et les éditeurs-tiers n’ont eu de cesse de proposer de bons titres et ce, régulièrement ( Bioshock, Mass Effect, ). Mieux, les développeurs japonais, si réticents à développer sur X-Box première du nom, semblent désormais plus réceptifs à l’offre du géant américain ( cf. Yoichi a parlé ). Et, en dépit de ventes toujours aussi faibles au Japon, la console possède encore une longueur d’avance sur sa principale concurrente, la PS3 ( merci les Etats-Unis ).

Bonne surprise également, la PSP, dont la prestation ( cf. 1 million, 1 million ! ), si elle ne tient pas la comparaison avec la DS, reste plus qu’honorable ( nul doute que le "vrai-faux" redesign de la console n’y est pas étranger ). Plus réjouissant encore, le catalogue voit l’arrivée fréquente d’excellents titres ( Wipeout Pulse, Silent Hill Origins, Crush, ). Bref, si Sony pleure avec la PS3, il peut sourire avec sa petite protégée ( en plus de l’endurante Playstation 2 ).

Enfin, concernant la DS, il est presque inutile de préciser que son année fut épique ; toujours en haut des charts et souvent détentrice de nouveaux records de ventes ( cf. Des millions de milliers ). Et si Nintendo, malgré The Legend of Zelda : Phantom Hourglass, a semblé moins présent ( préférant peut-être supporter sa toute récente Wii ), les éditeurs-tiers, eux, n’ont pas chômés, apportant de forts jolis titres ( Hotel Dusk : Room 215, Anno 1701, Castlevania : Portrait of Ruins, ).

En conclusion donc, malgré les quelques ( gros ) points noirs exposés plus haut, cette année 2007, qui s’achève ( snif ! ), fut excellente, confortant la DS dans sa position de leader du marché des portables ( laissant tout de même à la PSP une place de choix ) et permettant à Microsoft de trouver l’équilibre ( malgré l’insolente remontée de la Nintendo Wii ). Et il y aurait tant à dire encore ; preuve que cette année fut riche ( je laisse d’ailleurs le soin à chacun d’énumérer, dans la section commentaire, les faits manquants ).

Maintenant, quand à savoir si 2008 sera aussi bon… arf, profitons plutôt de ces derniers jours de Décembre avant de se relancer dans d’inéluctables suppositions ; )

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